Après des mois de dénégations, l'armée israélienne affirme qu'il y a une "forte probabilité" que sa frappe aérienne soit responsable de la mort de trois captifs israéliens à Gaza en novembre.
L'armée a déclaré dimanche qu'elle ignorait que les captifs se trouvaient dans un tunnel en territoire palestinien lorsqu'ils ont lancé l'attaque le 10 novembre 2023.
Les corps des trois captifs - le caporal Nik Beizer, le sergent Ron Sherman et le ressortissant franco-israélien Elia Toledano - ont été retrouvés le 14 décembre. Mais la cause du décès n'a pas été déterminée.
"Les conclusions de l'enquête suggèrent une forte probabilité que les trois aient été tués en conséquence d'un sous-produit d'une frappe aérienne de l'armée israélienne, lors de l'élimination du commandant de la Brigade Nord du Hamas, Ahmed Ghandour, le 10 novembre 2023", a déclaré l'armée dans un communiqué.
L'armée a déclaré que son enquête avait révélé que les trois captifs étaient détenus dans un complexe de tunnels d'où opérait Ghandour.
"Au moment de la frappe, l'armée n'avait pas d'informations sur la présence d'otages dans le complexe ciblé", a indiqué le communiqué militaire.
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